Confédération des Associations des Producteurs Agricoles pour le Développement

Les Travaux HIMO, Sources de Revenus

Les travaux de Haute Intensification de la Main d’œuvre (HIMO), exécutés par les membres des associations villageoises d’Epargnes et de crédits (AVEC) qui sont accompagnées par la CAPAD en partenariat avec la FAO constituent une source de revenus aux ménages bénéficiaires.

Tel est le point de vue de Roselyne NIYIBIZI, de la colline Buringa, commune Gihanga, de la province deBubanza. S’exprimant lors de ces travaux,elle a dit que participer à ces travaux est synonyme de gagner de l’argent car on n’y va pas pour sortir mains vides.

« Par jour on gagne 3000F et retournons à la maison joyeuse. Nos familles en sont aussi heureuses car ces travaux ont beaucoup diminué les cas de mauvaises tentations, surtout chez les femmes » dit-elle ajoutant qu’avant ces travaux, au vu de la situation de pauvreté, il était facile d’être manipulé pour gagner la vie.

Tout comme pour les autres, madame Roselyne indique que l’argent qu’elle reçoit de ces travaux l’a aidée à initier le commerce du charbon, et gagne entre 3000F à 5000F par sac de charbon vendu.

Dans des bonnes conditions, elle peut vendre un sac de charbon par jour et le bénéfice lui permet de se procurer du sucre, du savon, de la farine et bien d’autres petites choses nécessaires pour la survie de la famille comme elle le soulignent.

Insistant sur l’importance des travaux HIMO, madame Roselyne dit : « la piste que nous sommes en train de réhabiliter reliant Buringa I et II nous sera très utile dans nos déplacements pour le commerce et ainsi nous pourrons nous développer ».

Elle invite ceux qui ne sont pas encore en associations de le faire car celles-ci présentent beaucoup d’avantages.

A Buringa II, Léocadie BIGIRIMANA est membre d’une AVEC Tugire urunani. Elle indique que les travaux HIMO l’ont beaucoup aidé. Avec l’argent gagné de ces travaux, elle a acheté une chèvre et a contribué au capital de son mari, chômeur. « Je lui ai donné soixante-dix mille Francs (70000F) pour qu’il investisse dans le commerce de la viande de chèvres. Il empoche des bénéfices et m’aide à subvenir aux besoins de la famille » révèle-t-elle.

« Grace à la CAPAD, moi et ma famille passons d’un niveau de vie inférieure à un niveau relativement souhaitable de développement » estime madame Léocadie qui dit ne plus éprouver d’obstacles au développement de son ménage.

Par Abel Kagwira


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