Coopératives Kirinzara et Garukiruburimyi : Chutes des productions de pomme de terre pour la saison 2015 A

La production en pomme de terre n’a pas été bonne pour la saison 2015 A au sein des coopératives KIRINZARA (GATARA) et GARUKIRUBURIMYI (BUSIGA). Les producteurs et productrices de la pomme de terre membres de ces coopératives ont constaté la présence dans leurs champs plus de pathologies que d’habitude. Les symptômes relevées sont caractérisées par le flétrissement des feuilles et la pourriture des tubercules ; ce qui laisse penser au flétrissement bactérien. Ces dernières ont entrainé une faible production de la pomme de terre au sein de ces coopératives pour la saison 2015 A. Selon ces producteurs, la cause de ces pathologies semble être focalisée au niveau de la qualité des semences utilisées ou encore au niveau des champs de production ; c’est du moins ce qui est ressorti de la réunion d’échange avec les représentants des coopératives concernées. Ces derniers estiment d’ailleurs que la production n’a pas été bonne alors que la semence leur a couté chers (1200 BIF/Kg). Une équipe du bureau national de la CAPAD s’est rendu sur terrain pour discuter et échanger avec les producteurs et trouver des solutions ou plus encore analyser différentes possibilités.

Constant sur terrain

Cette équipe a pu visiter dix (10) champs de pomme terre dans les communes GATARA (KAYANZA) et BUSIGA (NGOZI) pour une période de 3 jours. Certains champs se portaient bien avec un niveau de production élevé ; cas de la coopérative GARUKIRUMWUMBATI (Busiga) avec 22 tubercules par plant. Après avoir constaté le niveau d’infection pour les autres champs (symptômes observés sur les feuilles), il a été recommandé aux producteurs de procéder à la défanage aussi tôt que possible afin de limiter et ainsi d’atténuer la contamination des tubercules Egalement, dans certains endroits comme KU KAREHE la terre n’est pas appropriée à la culture de la pomme de terre. Il faut évidemment procéder à l’analyse des sols avant de s’engager. Echange avec les producteurs et productrices

Après que l’équipe technique de la CAPAD ait visité les champs, et comme d’habitude, une réunion d’échange entre cette équipe et les producteurs de la pomme de terre dans cette région concernée a été organisé à Busiga (Mparamirundi). Selon Pierre Claver NAHAYO, membre de cette équipe technique, l’objet de cette réunion était d’échanger, discuter avec les producteurs sur les sources de contamination et dégager des solutions probables à leurs préoccupations. « La qualité des semences achetés à MURUTA était mauvaise », affirme M. Stany NZOKIRANTEVYE, producteur de la pomme de terre à BUSIGA. Selon lui, les inquiétudes sur la qualité des semences sont fondées raison pour laquelle les sources de contamination ont eu lieu soit au champ, soit en cours de stockage. Etant donné que les champs visités présentaient des similitudes et différences, M. Pierre Claver reconnait aussi que auraient un certain niveau d’infection mais que la situation a été aggravée par l’utilisation des champs infectés ou encore par des champs non propices à la production de la pomme de terre (KAREHE) Les semences ne sont pas les seuls facteurs influant à la production, a-t- il signalé.

Perte attendue cette saison

Les producteurs estiment une perte de 20% voire même plus de la production. Pourquoi ? Les facteurs sont multiples : sols infectés, zones de production non appropriées, la mauvaise qualité des semences, etc. la contrainte trouvera solution au moment où l’accès aux semences certifiées ne sera plus problématique !