Ouganda : Formation sur la sécurité des Aliments

En vue de mener une bonne sécurité alimentaire en Afrique Orientale, un atelier de formation, sur l’Approche systématique d’identification des risques et de contrôle biologiques, chimiques et physiques des microorganismes associés aux aliments, a été organisé en Ouganda à l’Université de MAKERERE du 30 septembre au 4 octobre 2013.

Le COMESA avait confié l’Université de MAKERERE à réaliser une formation au bénéfice des petites et moyennes entreprises sur les normes des produits Agricoles. Cette formation permettrait aux participants de bien identifier les différents agents micro-organismes pathogènes qui puissent attaquer les aliments dès la production à la consommation. Après les avoir identifiés, il s’avère nécessaire de mettre en place toutes les stratégies pour les contrôler avant de mettre les produits sur le marché.

C’est dans cet ordre d’idée que, sous le haut patronage du COMESA, l’Université de MAKERERE prépare avec soin et dans le détail cet atelier dans l’objectif de renforcer les capacités des moyennes et petites entreprises sur le HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) et d’éviter les barrières en matière de commerce. Cela est aussi organisé pour que le plan HACCP soit bien appliqué sur tout l’étendu régional et que les produits qui sont sur le marché répondent aux normes internationalement reconnues.

Au cours de cet atelier, on a constaté que le manque de sensibilisation sur l’hygiène alimentaire est le grand défi pour répondre au plan HACCP. Les micro-organismes nuisibles à la santé humaine sont partout, mais nous devons minimiser les risques lorsque nous produisons/consommons.

Le plan HACCP est trop complexe car demande de fortes précautions pour sa mise en œuvre. Toutefois, il est difficile d’éviter le risque d’avoir des aliments non souillés par un agent pathogène, mais malgré cela, chaque personne est appelée à respecter les règles de la technologie alimentaire répondant aux normes internationalement établies et reconnues.

Remarquant tout cela, il a été recommandé de faire un suivi régulier à toutes les étapes de transformations alimentaires et de dégager les responsabilisations à chaque étape de production : qui fait quoi et comment faire.

A la fin de l’atelier, des descentes sur terrain ont été menées pour se rendre compte des réalisations d’une mini-industrie vieille de 6 ans qui produit des marques déposées de farine sur base des mélanges arachide et soja à des proportions de 80 % et de 20% pour le maïs et le sorgho.